Dans la chambre du Wotw
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[align=center][size=large][b][color=#FF4500]Dans la chambre du Wotw.[/color][/b][/size][/align]
[align=center][b][color=#FF4500] Une nouvelle érotique de dutilleul[/color][/b][/align]
[align=center][img]http://deco.journaldesfemmes.com/design/photo/un-appartement-john-armleder-jacques-garcia/image/lit-309950.jpg[/img][/align]
[size=medium]Il est déjà deux heures du matin, je tourne encore en rond dans cette obscurité sépulcrale, goutant la moiteur de cette chambre feutrée inondant ma peau suave et sucrée. Il est deux heures du matin et j’attends encore mon tour. Partout où je vais, il faut toujours que je passe en dernier…c’est ainsi depuis que je suis né…depuis ce jour ou mon jumeau m’a grillé la politesse, se sentant plus en confiance pensait-il, bloquant le passage des heures durant…ne cédant que sous la pression des forceps, m’obligeant à baigner un peu plus dans ce placenta puant dont l’odeur amère m’imprègnera à jamais.
Il est deux heures du matin et je croise soudain son regard. Ses yeux sont bruns noisettes…presque noirs. Ils semblent me demander l’impossible, une harmonie de corps et d’esprit qui élèvera l’amour aussi haut que les sommets ardents du Taniquetil. Ses seins sont humides, rougis sous les assauts indélicats de mes partenaires n’ayant aucune pitié. Une verrue énorme située à l’exacte intersection des deux globes opulents, me rappelle un film de science fiction dont l’histoire se situe sur la planète mars. À la fin de ce dernier, le méchant meurt soumis au vide atmosphérique de la planète…explosant littéralement en morceau épais, un peu comme ce jeune homme qu’elle vient de terminer, libérant son désir de sa cage hermétique.
Elle soupire entre chaque étalon, mais elle ne faiblit pas. La puissance de ses orgasmes n’a d’égale que la frustration de mon envie subite de pénétrer son âme, à la recherche des secrets de sa pensée sur le chemin direct vers son plaisir.
A coté de moi, le terre neuve vient de péter. Il n’aura probablement pas supporté les caresses insistantes sur le bas de son ventre. La puanteur m’incommode, mais dans le lointain de ma pensée brumeuse, j’entends un rire de phoque qui me rappelle au présent de l’action.
Il est deux heures du matin et ma main se fatigue…bientôt, je n’aurai même plus la force de la promener sur sa chair orangée.
J’imaginais pourtant déjà le revers de mes doigts effleurer l’intérieure de ses cuisses, le majeur en premier de cordée, enchainant la voie vers son mont de Venus. Mais il n’y a plus de café…et je ne suis pas de ceux qui sont à l’aise dans la poudreuse. Je suis donc résigné à finir seul sous la douche. Je jette un dernier regard vers la jouvencelle, et miracle…elle me désigne enfin de sa main libre.
Bien sur, je ne suis pas dupe, mais qu’importe…c’est enfin mon tour…je libère de sa prison mon membre endolori et…- Tu n’as pas intérêt à y aller mon vieux !!
- Quoi ? Comment ?
- Je te dis que tu ne t’approches pas de cette poufiasse !!
C’était ma femme…elle avait lu par-dessus mon épaule et je ne l’avais pas entendue entrer. - Tu es folle ? Je t’ai déjà dit de prévenir quand tu entres dans mon bureau.
- Pourquoi donc ? Pour que tu aies le temps de te cacher quand tu écris tes saloperies ? Je vois ce que tu brinquebales maintenant quand tu dis que tu travailles.
- Rhooo mais je ne fais rien de mal…j’écris c’est tout.
- Je vois ça…en tout cas, tu ne t’approches pas d’elle… et déjà c’est qui cette salope qui a des yeux noisettes ? Je la connais ?
- Mais non…enfin je veux dire, ce n’est personne…ce n’est qu’une nouvelle.
- Une nouvelle ? Une nouvelle quoi ? Une fille avec qui tu travailles ? Une fille qui est dans ton train ? Une des grosses putes qui vient te voir jouer à la balle pelote le week-end ?
- Mais non…C’est une histoire imaginaire…un truc que j’écris pour le site, je te rassure, ce n’est pas du tout autobiographique.
- Encore cette connerie de site…tu n’as rien d’autre à faire ?
- Non mais c’est bon là, ne recommence pas, on en a discuté…tu as tes loisirs…j’ai les miens…ça ne nous empêche pas de nous aimer.
- Hmmmmm mwouais…en tout cas, tu n’as pas intérêt d’écrire que tu te la fais.
- Mais…mais…je suis obligé de me la faire…enfin je veux dire…de lui faire l’amour…c’est le but de la nouvelle…c’est une histoire érotique. Et puis si je reste en arrière plan tout le temps, je vais passer pour une petite bite. Tu ne voudrais pas qu’on dise que j’ai une petite bite quand même ?
- Mais tu as une petite bite !
- Mais…mais…tu es folle ? Tu ne peux pas dire ça ici !!! Tu ne te rends pas compte ? Ces mecs sont des requins, ça va être gravé sur mon profil à vie un truc comme ça !!
- Oh dis ça va hein ! Ce n’est pas un secret d’état ! En tout cas, petite ou pas, tu n’approches pas ta bricole de cette trainée…sinon ta vie sexuelle future se résumera à ce que tu écriras, je me suis bien fait comprendre ?
- C’est moi qui décide de ce que j’écris, d’accord ? Tu n’as pas à foutre tes pinceaux dans la toile de l’artiste.
- En effet, tu écris ce que tu veux…monsieur l’artiste, moi je t’aurai juste prévenu, tu ne viendras pas te plaindre !
- Ah oui ? Et je la termine comment moi ma nouvelle ? Je fais monter la tension érotique tout le long de l’histoire. Le lecteur est émoustillé là ! Il a déjà atteint le point de non retour…il s’attend à un final grandiose pour se finir honnêtement et toi tu lui fous par terre son moment d’intimité.
- Tu crois vraiment que quelqu’un a continué à lire ton histoire ? Franchement, après deux paragraphes, j’avais envie d’aller éplucher les patates. Sois certain qu’il y a belle lurette que les obsédés qui lisaient ton truc, sont partis sur youporn. Il n’y a plus que toi et moi ici gamin…et ce n’est pas ta grosse boudine qui va ramener l’érotisme sur ce qui reste à dire dans cette histoire.
- Ma grosse boudine elle t’emmerde…et quand je veux je me la tape cette gonzesse.
- Ok…puisque c’est comme ça, ce soir c’est quartier libre…chacun de son coté…moi je sors !
- C’est ça…dégage !!
La fille aux yeux noisettes se lève du lit pour la première fois de la soirée…tout en fixant mon membre prometteur, elle allume les bougies qui diffusent un parfum de banane dans la pénombre de la lampe Alfhild Fagel de chez Ikea. Code banane…la barre est haute…mais je suis level 70 en Kamasutra édition de luxe®…Elle en aura pour son argent.
J’allume un Cohiba numéro 3. Les ronds de fumée viennent se déposer sur mon sexe à la manière d’un jeu de quille. La divine coquine n’a pas encore repris son souffle…elle sourit. J’ai assuré, encore une fois, et encore, et encore. Le coq du voisin chante déjà…on dirait qu’il se plaint de n’avoir pu dormir de la nuit. Occupes toi de tes poules, petit…il faut toujours s’occuper de ses poules ! Sinon, elles filent en pleine journée se faire baiser ailleurs.
Haha…quand je pense à ma femme qui croyait que je n’allais pas oser trousser cette gourgandine, et que j’allais me la mettre derrière l’oreiller. Haha… Elle n’a rien vu venir…quelle conne ! [/size]
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C’est beau.
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Mais moins hardcore que la nouvelle de Zahia.
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Vivement le feuilleton de l’été !
PIAF: Et bravo pour le travail de mise en page, ça rend bien sur l’accueil… image centrée, titre centré et colorié, c’est autre chose que les news de Bigoud sans vidéo
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:parrot:
Moins de suspens que la 1ère nouvelle mais plus de. Par contre heureusement que ta femme est partie (se trouver une bricole plus grosse) avant de lire la fin.
C’est pas ma faute, on a un admin foireux qui arrive pas à anticiper les besoins du forum.
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Rien sur la cave, déçu !!!
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@‘Sissi’ said:
Mais moins hardcore que la nouvelle de Zahia.
Tiens, il faudra qu’on la publie celle là…tu l’as encore ?
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Bande de p’tits marquis de Sade en herbe !! Oh les coquinous !!
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C’est surtout très pédé.
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Autant que des pieds grecs ?
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Je me disais que ça faisait long que nous n’avons eu droit à ta plume.
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C’est en cours de finition.
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Y a eu une maj ?
J’ai repéré le mot bite dans le texte.
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@‘dutilleul’ said:
C’est en cours de finition.
Cet homme sait combler mes désires !
Ah ben non, merde en fait
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On peut fermer ce thread ?
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@‘dutilleul’ said:
C’est en cours de finition.
Ma copine me le dit souvent.