No Man's Sky: pas perdu dans l'espace
-
**No Man’s Sky.
haaa putain, j’avais envie de t’aimer. Un rencart puis deux, rien à faire, on se quitte en bon terme: restons amis hein mais on sait très bien qu’on se rappellera pas. Puis on se recroise par hasard au coin d’une bibliothèque Steam, tu me souris alors que je t’explique je sors d’une liaison rapide et intense avec un Diablo 4, je te trouve très en beauté, tu ris.
Et très vite, tu veux me montrer tes lunes et ton gros trou noir.L’idée de base est géniale: rejoindre le centre de la Galaxie tout en tentant de percer les mystères qui nous entourent.
La manière d’y arriver: aller d’étoiles en étoiles, explorer les planètes adjacentes (le soleil d’un système est en skybox), découvrir la faune et la flore qui sont générées procéduralement, scanner une multitude de minéraux et miner des ressources pour améliorer son équipement, ses installations et ses vaisseaux. Et créer ses bases, gérer sa flotte de vaisseaux cargo tout en découvrant des histoires narrées par des civilisations énigmatiques dans des langues incompréhensiblesDe prime abord, tout laisse à croire que le joueur va se sentir isolé, perdu, livré à lui même, loin d’un Carrefour Market, un Man vs Wild à l’échelle galactique teinté de “Seul sur Mars”.
Et malheureusement il n’en est rien.
Le jeu bénéficie d’un moteur générant tout ou presque de façon procédurale, on n’allait pas gâcher le boulot pour donner un semblant d’immersion au joueur en le laissant seul face à lui même et raréfier les biomes vivants.Les débuts vont être rudes, il va falloir miner des ressources, faire avec un inventaire restreint, passer son temps à récolter trois merdes puis tenter de les caser dans ses poches, partir loin de son premier campement et s’apercevoir qu’on ne pourra pas transporter les éléments dont à crucialement besoin. On est en terrain connu donc à l’instar d’un Minecraft ou tout autre jeu du genre.
Mais très vite, on comprends la réalité de ce monde.
La vie à la farm
La majeure partie des planètes possède une forme de vie, animale ou végétale ou les deux. Et ce même dans les pires conditions, bouillonnante, gelée, radioactive ou toxique. Adieu donc la rareté de la vie, dans NMS, elle est abondante sous toutes ses formes: intelligentes ou basique. Et elle survit très bien à une tempête de -100 °c
Pis, chaque recoin est truffé d’une base, d’une caisse, d’une pièce de moteur, d’un item rare, de bases. C’est littéralement pilonné de point d’intérêt et le joueur ne peut pas faire 200 mètres sans trouver un objet manufacturé par une quelconque entité extraterrestre. Que ce soit sous terre ou en surface.
18 446 744 073 709 551 616 planètes
Chacune avec ses conteneurs, ses bases, ses trésors enfouis, ses pièces récupérables.
Quel est l’intérêt alors de proposer autant de mondes à découvrir si n’importe laquelle des planètes visitables offre la même chose que l’autre d’à coté hormis ses ressources propres à miner ?Et le jeu ne cesse de le répéter: tu ne seras jamais seul.
Dans l’espace, à peine sorti de la propulsion hyperespace (des centaines de sauts pour rejoindre le centre de la Galaxie), des cargos popent, une base marchande (identique dans son agencement d’un système à l’autre)est à portée, des astronefs nous croisent voire même nous interpellent pendant un saut en hyperespace afin de marchander.
En minant des ressources dans une ceinture d’astéroïde, un autre vaisseau passera dans les environs, quitte à se placer devant le rayon d’extraction du joueur et lancer un combat spatial basique non voulu.
Pour dire, à pied, on est aussi survolé… Jamais seul, jamais isolé.Et sans oublier des plantes identiques sur énormément de planètes. Je me disais que c’était surement liés à une forme d’insémination extraterrestre, on trouve aussi des œufs alien à d’autres endroits mais j’ai du mal avec cette thèse, rien n’est venu la valider dans le lore.
Dans l’optique d’être encore plus emmerdant, le lore incorpore les Sentinelles. Des robots volants chargés de veiller aux formes de vie, ces machines sont quasi présentes partout dans la Galaxie. En ruinant l’écologie d’un biome, les Sentinelles viendront jouer les flics. Dotés de niveaux d’alerte selon la planète (absent, intense, admin du wotw), elles interviendront pour vous empêcher de tout détruire. Une fois en mode défense, elles se téléportent sur le héros pour le buter. D’abord de simples escouades mobiles, elles se renforcent avec un robot clebs puis carrément le Goldorak des familles. Pro tip:réglez la difficulté à zéro, les combats sont nullissimes. Et toujours pareils.
Dans les faits, ce NMS trimballe son lot de mécaniques de gameplay redondantes et mal foutues et vous l’assène sans cesse.
Coté prise en main, on ne sent jamais qu’un UI designer s’est penché sur le titre. Valider une action dans l’inventaire prend une seconde car il faut rester appuyé . Répété des milliards de fois.Plus problématique, parler à un pnj (aux comportements erratique) est un calvaire et renvoie le joueur dans une boucle idiote: parler->passer message de bienvenu du pnj->, choisir une phrase->lire réponse du pnj-> se faire kicker de la conversation -> recommencer pour d’autres choix de dialogues. C’est encore plus emmerdant dans les achats liés au craft et aux améliorations de matériel.
Quant aux dialogues liés aux scénario il faut aussi jouer avec le coté cryptique du lore et valider des choix de réponses sans trop savoir si il est juste. Le choix est mauvais, impossible de relancer une conversation. Pratique. Idem si on quitte le dialogue, c’est foutu.Les mâcons du grind
Comme dans tout jeu digne de ce nom, il y a aussi du housing dans NMS. On a accès à une multitude d’appareil pour cratfer et miner et de quoi se remplir les poches pour progresser dans l’aventure. De l’argent pour acheter des marchandises, des nanites (une monnaie qu’on peut miner) pour upgrader des technologie
Spoiler: tout est une purge à l’usage.
Le minage automatisé est une chiasse sans nom.
Il n’y a rien de satisfaisant et c’est inutilement compliqué, 'fin non, pas compliqué, juste mal branlé, pas user friendly quand on a passé d’innombrables heures sur le cador du genre qu’est Satisfactory.Le design des machines: à gerber.
L’installation: peu intuitive disais-je
Le housing: on passe son temps à détruire, a tente d’ancrer les murs d’un bâtiment (l’option d’ancrage change toute seule…) pour obtenir un résultat immonde. On a accès à une tonne d’objet de décors qui va de la lampe au fauteuil en passant pas les technologies. Comme ce point de sauvegarde qui permet de revenir dans les fondations de ta putain de base et pas à l’endroit où il est posé. Le housing, j’ai pas creusé mais rien que commencer mon plus gros projet, ça m’a donné des envies de me triturer les couilles avec une lime à ongle en quelques minutes. Même le câblage électrique est dégueulasse.
L’aventure principale mise de coté, tout le reste est une immense, une incommensurable ode au farm, au grind.
Vous voulez upgrader un vaisseau ? C’est des millions de crédit. Augmenter son stockage ? Des milliers de crédit pour une case de stock. Seuls les fous le feront de manière legit. Vous voulez toutes les techs, tous les objets pour décorer ou construire, les plans: il va falloir farmer, grinder comme un porc et subir les mécaniques redondantes du titre.
Les autres activeront les cheats dans les options pour acheter tout ou presque.
Et c’est là que NMS se révèle car sorti de l’abomination grind, la ballade dans l’espace devient captivante si on fait abstraction des éléments les plus perturbateurs.
Alors certes, le générateur procédural montre ses limites très vite, les espèces animales et végétales restent peu variées et encore moins complexes d’une planète à l’autre tant dans le fond que la forme et le jeu est loin de proposer une diversité biologique comme on peut en trouver sur notre bonne vieille Terre.
Certes il rate les combats spatiaux et terrestre, certes le housing et le minage ne sont pas franchement réjouissant.NMS me rappelle les GTA d’une manière, on prend une voiture, on erre sans but, on a une idée qui va nous occuper 5 minutes.
-
Mince, limite c’était mieux au début quand c’était tout pété ?
-
Je peux pas dire, j’ai pas testé à ce moment là
Là, il y a des années de maj et de contenu, j’ose pas imaginer day one. -
Là, j’ai l’impression qu’on a perdu le côté découverte très présent au début. Vu que c’était bien vide quand même.
-
C’était un peu le jeu dont on rêvait tous quand on était gamin, se balader dans l’espace, se poser sur les planètes, découvrir les formes de vie.
Mais si c’est pour faire à chaque fois la même chose
-
En fait c’est un générateur de screenshot dans lequel tu peux faire des trucs en boucle.
D’ailleurs j’ai calculé au pifomètre le nombre de sauts en hyperespace qu’il faudrait pour atteindre le centre de la galaxie en partant du bord sans passer par des trous noirs aux résultats aléatoires ou des portails cachés : 715 000 années lumières à parcourir et des sauts avec le moteur de base qui permettent de faire qu’entre 500 et 1000 années lumières.
Ben non, faites le vous même le calcul…
-
-
Huhu, t’as une nouvelle mise à jour qui est tombée aujourd’hui.
Edith Cresson : Ha oui, t’as vu. -
Perso, j’etais parti sur la fin “atlas”, ça existe encore ?
-
Oui.
Quoique, après cette maj, je ne saurais dire ce qu’il en est de la quête principale. -
Waouh merci @Sissi d’avoir pris le temps de voir qu’en fait on se fait vraiment chier sur ce jeu. J’ai essayé, j’oublie les touches à chaque fois, c’est long c’est lent, c’est vraiment dommage.
Allez je désinstalle, merci pour le coup de pouce -
Au pire active le cheat argent et items infinis dans les options, tu éviteras le grind pour te ballader.
-
He ben, meillleur suivi de tous les temps quand même. Sorti en 2016, tellement évolué, même si les directions sont discutables.
-
Diablo 3
Terraria -
tf2
:duti:
-
maintenant que tu as acquis assez d’expérience d’ingé sur satisfactory, tu pourrais revenir monter des tourelles sur TF2.
-
Georges, tu veux le beurre ?
-
Taloche, le pyro peut maintenant voler.
-
Bigoud1, on est en manque de sniper d’élite si tu promets de ne pas voler toutes les têtes.
-
Formol, il y a des dispenser portable que ton heavy pourras garder sur le dos.