Battlestar Galactica - Benchmark de grille-pains
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Suite aux conseils, ici, des macronistes centriste à tendance gauchiste, habillés en sarouel, je me suis lancé dans le visionnage de la série Battlestar Galactica, présentée comme une référence du genre SF (Science-Fiction et non Sans Fromage comme j’ai pu le croire au début).
Après avoir fouillé le Web pendant 15 minutes et lutté contre l’interface d’Amazon Prime pendant 34 minutes, je suis arrivé à comprendre qu’il y avait un certain ordre dans lequel il fallait regarder la mini-série, la série et les films. Une fois tout cela assimilé, je suis chaud patate, en avant toute, souquez ferme marins de l’espace.
Je vois qu’il y a à manger, mucho filmos et mucho épisodos
, parfait la 5ème vague confinante du Covid est à l’orée des bois.
J’ai donc attaqué par la mini-série de 2 épisodes de 1h30 et la série classique. J’en suis au milieu de la saison 2 quand ils crapahutent au milieu de la forêt de la planète Kobol façon girl scouts, mais sans vendre des cookies.
Je viendrai mettre à jour, sur ce topic, mon ressenti au fur et à mesure que j’avance dans ce dédales d’images.
Ce qui frappe d’entrée avec cette série
c’est le passage de la série à la HD/BluRay, 4K. Y a des plans juste horribles. Le grain apparaît selon l’angle de caméra et l’image est vraiment dégueulasse. On voit tellement les pixels blancs et noirs sur certains plans, qu’on pourrait faire des mots croisés sur sa télé.
La mini-série date de 2003 et la saison 1 de 2004 donc certes c’est vieux mais pas vraiment une excuse pour ce mauvais bagage technique. Des bandes noires pour respecter le 4/3 m’aurait limite moins déplu.Avant d’aborder le fil rouge de la série où mon ressenti, faisons d’abord une pause chips sur l’emballage de la série.
- Les décors d’intérieur de vaisseaux sont bien, y a un côté mastodonte tiré de l’ancienne ère soviétique. Tout est ferraille avec moult tableaux de bords remplis de boutons, manettes, écrans avec ligne et caractères en vert. Cela, en plus, est assez bien assumé, notamment avec le cas du Galatica en expliquant le côté vieille relique technique du vaisseau.
On comprend rapidement que Windows X ne viendra pas nous embêter avec des mises à jour en plein combat et que les écrans tactiles à la Elon Musk sont jugés comme n’étant pas assez fiables. Limite faudrait lui faire remonter l’info pour les prochains voyages Space X. - Par contre les extérieurs sur Caprica poulalala, filtres jaune pour l’ambiance destruction nucléaire ou bleu sombre pour la nuit, c’est vraiment pas fou fou pour l’immersion et on retrouve vraiment l’ambiance et des procédés de réalisation similaires à des séries comme McGyver, l’Agence tous risques ou Wonder Woman.
- Les scènes spatiales manquent de grâce, les vaisseaux font très grosses patates qui naviguent au gré de ficelles, mais bon vu que je ne suis jamais allé dans l’espace, pour l’instant, dur de savoir qui à raison entre Star Wars, BattleStar Galactica ou Kubrik donc balle au centre. Mais bon, les batailles spatiales ne sont généralement pas du tout envoutantes.
- Le talent au cadrage est absent, compliqué de savoir si le passage à une version 4K/BluRay a créé le phénomène ou l’accentué.
La caméra bouge beaucoup pour faire un côté moderne, documentaire, pris sur le vif, mais dans les space-opéra, l’espace, les grands vaisseaux etc. il me semble plus juste de faire travelling, plans larges histoire d’avoir le temps de goûter à cette ambiance si particulière.
Ensuite c’est du vu et revu, donc le parti pris de faire autre chose à le mérite d’exister. Je pense qu’avec certains acteurs charismatiques ça marche bien, avec d’autres on a plus l’impression de regarder Xena la princesse guerrière ou pire Hercule. - Le casting rassure si on aime bien lever le bras droit pour aérer son aisselle. Peu de noirs et d’arabes et s’ils ont du temps à l’écran c’est pour mourir fissa. On croise bien un docteur noir à un moment, mais on est vite rassuré comme quoi il est méchant-méchant.
On retrouve le fumet des séries avant les quotas raciaux. Certes, il y a bien une asiatique mais elle couche avec tout le monde, tue des gens etc… bref pas vraiment une tête de gondole pour promouvoir quoique ce soit.
Là où le torchon brûle, c’est que la série fait une belle part aux femmes, l’égalité des sexes semble être possible d’ici 2000 ans. On voit même que la salle de bain du Galactica est mixte !! Je trouve cela très intéressant et progressiste comme approche, déjà d’une, pour mater et de deux pour piquer des bonnes astuces pour se réhydrater la peau avec classe et délicatesse. Je vais sûrement en parler à ma femme voir si on peut leur piquer l’idée et appliquer cela dans notre quotidien.
Pour ce qui est de la direction des acteurs, c’est très cliché, les personnages sont en 2D et ont visiblement deux émotions sur lesquelles ils peuvent rebondir.
Visiblement Starbuck doit être l’héroïne mais ces maniérismes font que pour l’instant j’ai plus envie de la baffer que de la voir réussir quoique ce soit.
Les acteurs jouent généralement bien, mais campent des personnages assez lisses ce qui donne malheureusement cet aspect un peu sitcom à la série. Impression qui est vraiment renforcée par moment avec l’écriture de certains dialogues.
Oz, qui date de 1997, enterre carrément la performance des acteurs de l’espace, avec encore moins de moyens.
Voilà la pause chips finie, on peut reprendre le fond de BattleStar Galactica.
Pour l’instant, je pige juste que si l’espèce humaine est sur le point de disparaître, on est vraiment mal barré si la majorité restante est constituée d’américains. Leurs méthodes, peurs et ressources ne correspondent pas trop aux besoins d’européens. Y a toujours des flingues d’impliqués, le besoin de crier “Fuck yeah” quand quelque chose explose (alors que perso, je m’inquiéterai plutôt de savoir où j’ai laissé trainer mon téléphone à 275€) et de toujours recourir à la religion/culte pour se motiver. C’est dommage le mysticisme serait intéressant comme approche pour justifier le fond, mais là c’est torché en mode "paf dans les anciens textes, y a une légende" et roulez jeunesse.
Le côté de la rebellion/grêve des prisonniers est originale mais torché en un bout d’épisode et lissé par la suite, c’est vraiment couillon, pour moi y avait matière de faire quelque chose de plus intéressant.
J’accroche vraiment pas à la dimension politique de la série (l’actrice qui chuchote la majeure partie de ses dialogues n’aide pas), c’est vraiment très léger et le survol des problématiques de survie sont vites passés à la trappe. Mais bon quand on a gouté à l’excellente série the West Wing, c’est dur de trouver un compétiteur de taille dans ce domaine de la politique.La série mériterait, à mon avis, d’être plus courte, pour gagner en qualité d’écriture et avoir moins de filler. Néanmoins j’avoue que je veux connaître la fin, la gestion des Cylons humanoïdes est bien faite, cela permet à la série de garder une belle part de mystère et de bien vieillir sans tomber dans le ridicule. D’autres subissent mal le passage du temps quand ils ont décidé de faire des races faites de maquillage et extensions plastiques collées sur la gueule.
La relation Gaius et N°6 est marrante, l’acteur et l’actrice sont à fond et ça permet de naviguer à vue d’œil avec plaisir sans trop savoir ce qu’on va nous servir en fond.
Par contre, la musique de merde qui apparait dès que N°6 est à l’écran avec Gaius, c’est juste “par pitié noooon”. Je redoute son arrivée à chaque instant, elle est juste trop forte, omniprésente et tombe dans le cliché tellement elle est utilisée à outrance.Pour l’instant sur la trame générale, je pense être capable d’accrocher jusqu’au bout comme de rage-quit si trop de mauvais épisodes s’enchainent.
Fin de l’acte I, rendez-vous pour la suite.
#3615Cylon4everMerci de ne rien spoiler ! Pour ce qui osent, une soirée avec le limeur breton pourfendeur des heures allongées sera programmée sans l’option vaseline.
PS: Je découvre que cette série est en fait basée/tirée sur une vieille série de 1978 où Richard Hatch (qui joue Zarek dans la nouvelle mouture) mais surtout Dirk Benedict sévissaient déjà à l’époque.
et du coup je pige enfin le clin d’oeil dans le générique de l’Agence tous risques quand il voit passer un vieux “Cylon”.
Bref, comme dirait un belge “ca vous bouche la boutroule ça non !?”PPS: Mention spéciale à Amazon Prime qui reste imbitable et qui a l’excellente idée de faire un “Previously on Battlestar Galactica” quand tu lances l’épisode 1 de la saison 1 sans expliquer qu’il fallait mater les films de la mini-série avant pour raccrocher les wagons au train.
- Les décors d’intérieur de vaisseaux sont bien, y a un côté mastodonte tiré de l’ancienne ère soviétique. Tout est ferraille avec moult tableaux de bords remplis de boutons, manettes, écrans avec ligne et caractères en vert. Cela, en plus, est assez bien assumé, notamment avec le cas du Galatica en expliquant le côté vieille relique technique du vaisseau.
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@taloche a dit dans Battlestar Galactica - Benchmark de grille-pains :
J’accroche vraiment pas à la dimension politique de la série
En espérant que tu accroche car c’est vraiment la toile de fond de la série et son interet, avec la grille religieuse pour les luttes de pouvoir et réorganisation de la société. Le reste est pas loin d’être la juste pour le cadre.
j’ai vu que la serie, que j’ai vu en entier mais je me suis forcé sur la fin juste pour voir comment ca allait se conclure.
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@taloche a dit dans Battlestar Galactica - Benchmark de grille-pains :
Oz, qui date de 1997, enterre carrément la performance des acteurs de l’espace, avec encore moins de moyens
hbo rulez
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@guibru ouais le côté politique : armée vs religion vs press est sympa mais ça reste très light par rapport à the Wire et les raccourcis sont très faciles pour l’instant et sont souvent alimentés avec des dialogues grandiloquents. Mais ça peut se bonifier avec le temps.
Le rapport machines vs humains est pas mal pour l’instant.Lucy Lawless, aka Xena la guerrière vient d’arriver !
Blonde, l’accent australien natif lâché libre, c’est de toute beauté.Battlestar Galactica, je pense que vu à l’époque j’aurai kiffé mais le côté peu ragoutant sur l’image rend l’immersion difficile.
Je pense que je découvre the Wire maintenant, j’aurai eu du mal à trouver la porte d’entrée entre l’image, les couleurs et les dialogues à fond sur le slang US des rues.
Nan je déconne The Wire c’est toujours génial.Omar et Bubs
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ha oui mais tu peux rien comparer a the wire sur ce plan de l’imbrication des éléments qui font la vie d’une societé a l’echelle d’une ville
the masterpiece
Battlestar il me semble que ca s’enchaine bien sur ces éléments passé le debut, quand le scenario avance. mais essentiellement pour moi cette serie montre aussi comment les forces structurent une sociétés. en tout ca c’est ce que j’en ai retenu.
The wire ca marche tjs tres bien, tu oublie tres vite le 4:3 que tu est au XXeme Siecle et que le truc a la mode est le Biper -
Oublier totalement the Wire pour me la refaire comme à la première fois, mon rêve
Pour Battlestar, j’avoue que le côté “on s’est pris une branlée, on se casse vite teuf”, j’ai trouvé ça fun pour une série US, qui généralement joue la carte vibrante du “we leave no one behind” avec sacrifice au ralenti sur fond de drapeau US. Là au moins, le côté on se casse, faut refaire une civilisation pose bien la tableau.
J’ai bien aimé le côté recherche d’eau, forage de planète pour en trouver etc…J’espère que par la suite, la fanbase leur donne un peu plus de moyen pour se lâcher sur les plans hors vaisseaux et en effets spéciaux.
C’est dommage, j’aurai su plutôt qu’ils étaient en galère de moyens, on leur envoyait @Sissi et avec son Gimp, il t’aurait grave pimpé les batailles spéciales. -
Battlestar c’est chouette mais la fin traîne vraiment en longueur, et j’ai pas mal bâillé sur l’aspect religieux trop mis en avant dans la dernière saison.
Mais c’était quand même pas mal. Ca vaut pas Buffy ceci-dit.The Wire c’est comme West Wing, indémodable. Y’a rien qui arrive à la cheville, même en 2021. Foutus feignasses d’auteur.
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Oh ! Coucou Cacao !! :)
Battlestar Galactica, j’avais bien aimé à l’époque, une série SF avec des vaisseaux qui fond piou piou et des robots, c’était si rare (je trouve) à l’époque.
Et puis, j’ai laché en cours de route d’une saison… le coté ésotérique bien trop mis en avant, y avait que ça, et mal fait, nul, adios -
Puis bon parlons comme des informaticiens qui se respectent, N°6 manque de formes !
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L’arrivée du Pegasus pimente pas mal la série là !
Du bon militaire qui met un peu le nez d’Adama dans son caca. Dommage que l’Admiral du Pegasus est une belle tarée sanguinaire qui crache sur les blondes, le simple côté strict du militaire aurait suffit en opposition au style d’Adama. -
Je quitte le wotw.
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Crank
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Kuzco est un des meilleurs Disney ! #lavéritekidérange
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Je ne peux que plussoyer
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Bon la saison 3 aura raison de mon p’tit engouement pour cette série.
Trop mal écrit, trop mal joué, l’histoire est blindé d’incohérence et ce côté “l’armée est notre salut” plutôt que le côté juste “lutter” pour survivre qui aurait été plus intéressant à suivre.
Puis bon je pige vraiment pas le rang de culte pour cette série. Si t’as un minimum de culture SF t’as lu des trucs qui vont bien plus loin dans le domaine et qui sont bien plus précurseur #snob.
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je pense qu’il ne faut pas la voir comme une serie SF, y’a pas de vrais sujets SF au final.
la série s’essouffle a la longue mais j’ai un souvenir d’un truc a voir quand meme, mais loin d’être culte c’est vrai. Son statut est sans doute du a l’époque où elle est sortie avant l’arrosage de 8 séries a grosse prod tout les 2 mois -
comme walking dead n’est pas une serie sur les zombies (et sans grand intérêt)
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@guibru a dit dans Battlestar Galactica - Benchmark de grille-pains :
je pense qu’il ne faut pas la voir comme une serie SF, y’a pas de vrais sujets SF au final.
la série s’essouffle a la longue mais j’ai un souvenir d’un truc a voir quand meme, mais loin d’être culte c’est vrai. Son statut est sans doute du a l’époque où elle est sortie avant l’arrosage de 8 séries a grosse prod tout les 2 mois+1
L’engouement était en moi à l’époque parce que justement y avait rien d’autre qui faisait piou piou dans l’espace à se mettre sous la dent.
L’engouement a duré 2 saisons. -
Ouais enfin Battlemachin est sorti à l’époque des Rome, The Wire, Sopranos, The Shield et Oz donc mieux écrire c’était possible.
Mais oui c’est clair que la SF est vraiment pas représentée à la TV et vous avez raison que ca doit jouer dans l’explication de son rang de “culte”, comme doit l’être The Expanse qui à l’air tout pourri.C’est pourquoi bouquins > films