Streets Of Rage 4
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Axel erre dans la ville. Ses heures de gloire sont passées, il n’en reste rien. Aujourd’hui, Axel est incapable de courir. Tout le monde se moque de lui dans la rue, les clodos lui filent des pièces et les chiens lui pissent dessus.
Axel est une victime.Putain, 30 ans. Ou presque.
La megadrive, la meilleure 16-bit, Streets of Rage 1 et 2. Des tueries.
Des bastons en mieux à la Double Dragon, jouissives avec friendly fire, des boss usant, des niveaux de dingue, des musiques de folie, des coups violents.La nostalgie à fait son chemin, des fans ont refait la trilogie avec Streets of Rage Remake et c’était très bon bien que parfois difficile (bordel Shiva…).
SoR 4 est sorti la semaine dernière.
C’est un excellent jeu de flipper et de balayage de sol.
J’ai joué 5 heures, je viens de ragequit après un troisième run. J’ai rushé en facile avec Blaze pour voir la fin. J’ai pas fini avec Axel en normal.C’est plutôt réussi sur le plan graphique. Les musiques vont du moyen au passable en passant par le médiocre. Elles étaient si merveilleuses sur la 16-bit de Sega. Ici, elles sont anecdotiques.
Le jeu est découpé en 12 chapitres plutôt court, assez inégaux et aux boss parfois énervant.
Voila.
Le reste m’a assez déçu. Le scénario est complétement con, notons que pour un beat them all, on s’attend pas à du Clancy mais ici on racle le fond des chiottes du pire téléfilm diffusé sur Sci-Fi…Bon, qu’est ce qui ne va pas ?
Un pro du pad et du vs fighting ou un hardcore gamer y trouvera surement son compte, ya du challenge pour tenter le scoring. Le péquin moyen va pester contre l’injustice permanente dont il sera victime. Lui, il veut juste s’amuser en versant une larmichette nostalgique.C’est tellement désolant… J’écris ce pavé merdique avec une teinte d’amertume, des trémollos dans l’anus.
Donc:
Les hit box sont parfois foireuses, des ennemis tapent dans le dos sans toucher le joueur (les couteaux bon sang, c’était pas glorieux avant, c’est juste pire ici), leurs coups pour la plupart partent à la vitesse de la lumière et ont trop souvent l’avantage sur le joueur. Il est difficile de comboter quand on est cerné car les brutes d’en face cassent les enchainements très, trop souvent. Même en frappant, on prend des coups, les attaques adverses sortent quand même. De loin, d’en bas, d’en haut, on subit. Putain, pas ça.Dans les opus précédents (pas le 3, c’est de la merde), les niveaux mettaient parfois le joueur face à des éléments du décors (les presses du sixième level de SoR, à deux c’était poilade et coup de pute). Dans ce quatrième épisode, il y a partout des saloperies qui trainent: électricité ou acide, feu ou gaz. Et des ennemis qui lancent des grenades, des armes diverses, des shuriken, des fioles d’acide/feu. Et des hommes armés qui balaient l’écran au flingue. Et des boss avec des AOE qui deviennent vite insupportable. Et des trous.
Avec des personnages lents, qui esquivent très peu, ne dashent pas, sans recovery, sans frame d’invincibilité salvatrice, des ennemis trop vifs, des coups simples qui envoient le joueur rebondir sur le bord de l’écran, des éléments du décors qui infligent des dégâts, des patterns de boss incassable et des choppes inesquivables, des trous au sol qui font fondre la barre de vie à une vitesse dingue, des mobs qui spamment des armes à distance, des ennemis arborant des boucliers qu’il faut casser, des combos dans la gueule tout est un merdier sans nom.
J’ai perdu toutes mes vies dans le passage de l’ascenseur: je prenais des tartes, qui, soit m’envoyaient dans le vide, soit me changeaient en boule de flipper, je ne pouvais pas frapper…
Je ne me suis pas amusé dans cet épisode, je n’y ai pas retrouvé la madeleine de Prout, ces moments de rigolade en solo ou à deux.
Je me suis fait chier
J’ai pesté contre l’injustice des placements improbable mais gagnants des adversaires, du peu d’inspiration dans les musiques et les environnements, de l’abus des dégâts de décors, de l’impossibilité de répondre à la vitesse des mobs/boss par la course ou une meilleure esquive voire casser un coup.Putain Axel tu étais si beau dans SoR 1 et 2.
Ici, tu n’es qu’un loser. -
Ptin dommage, je venais de voir que le JDG avait fait un épisode dessus et qu’un bon beat them all m’aurait tenté.
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@TaLoche
Je dirais d’attendre les soldes et d’aller chopper Street of Rage Remake qui est gratuit histoire de patienter.Je vois tous les streamers/youtubeurs qui en font des caisses, j’ai l’impression d’être le seul à me focaliser sur ses défauts.
Bon, certains avis steam sont encore plus négatif que moi:Fan de SOR, j’ai apprécié de retrouver les personnages, protagonistes comme antagonistes, dans ce nouvel épisode. L’esprit de la saga est respecté, et on voit que les développeurs se sont attachés à garder l’univers et l’ambiance du jeu d’origine (je crois avoir relevé quelques cline d’oeils discrets au Remake).
Les graphismes peuvent ne pas plaire à certains pour leur côté “bande dessinée” mais au contraire j’ai apprécié ce choix artistique.
Le gameplay maintenant : pendant quelques minutes on a l’impression d’être dans SOR 1 ou 2. Sans aucun changement. C’est cool! Et puis… on se rend compte qu’on ne peut pas courir… et là ça devient frustrant. Les déplacements sont horriblement longs alors que le reste du monde file à toute vitesse autour de vous. Seule Cherry (Skate a changé de sexe? c’est strictement le même perso) peut courir mais ça manque cruellement sur les autres. Cette mécanique est tellement importante que ça rend insupportables les scènes où il y a des armes à feu (comment éviter les balles si on ne peut pas esquiver?) et l’ensemble des Boss. On a l’impression de courir immergé dans l’eau. ça enlève l’essentiel du potentiel jouissif du jeu, pourtant élevé.
Je trouve dommage de ne pas pouvoir saisir les ennemis à terre pour leur latter la tronche de manière peu glorieuse. Je sais bien que depuis le premier épisode, la philosophie est “on ne frappe pas un homme à terre” mais dans ce cas il faut qu’on m’explique comment les personnages peuvent se faire frapper en l’air ou rebondir contre les bords de l’écran…
Je trouve les personnages très peu réactif pendant les enchaînements. Ces derniers sont puissants et impressionnants, mais aussi poussifs car on ne peut pas réagir assez vite lorsqu’on se retrouve encerclé.
D’ailleurs, encerclé : c’est tout le temps! et sans pouvoir courir, sans pouvoir bloquer, avec un Spécial qui bouffe de la vie, et une réactivité basse, sans compter que les temps d’invincibilité sont ridiculement courts (à la différence de ceux des ennemis).
A cause de ces éléments, le jeu perd en punch et cela rend la partie stressante plutôt que jouissive, même en niveau normal. Ce sont plein de petites choses qui me gâchent complètement le plaisir du jeu alors qu’à côté de ça j’y vois plein de trucs super.
Et la bande-son : la franchise a toujours brillé par sa bande-son entêtante, même Streets of Rage Remake a prouvé qu’on pouvait inclure d’excellent titres tout en les modernisant. Mais ici : c’est fouillis, un brouhaha électro insipide la plupart du temps, quand ce n’est pas gâché par du rap (désolé). Quelques titres sympa néanmoins, mais la plupart du temps tout à fait oubliables.encore:
Je suis franchement mitigé. Les premiers niveaux se font avec une prise en main relativement simple du jeu. Les mobs sont particulièrement simple au début et monte progressivement en difficulté. Les paternes des boss ne sont pas trop galères, quoi que j’ai particulièrement bouffé dans l’arène où on retrouve face à un ancien personnage, non jouable a priori.
- Plusieurs points négatifs sont à dénoter. Les vies ne se cumulent pas d’un stage sur l’autre. Elles sont à récupérer au fur et à mesure de l’avancer du stage et ne se récupèrent pas facilement (uniquement avec les points et il en faut pas mal pour en récupérer plusieurs. Sachant qu’il n’y pas d’objets de vie à trouver ou en tous cas, je n’en ai pas vu).
- Différents personnages sont à débloquer durant l’aventure et pour ça il y a des items qui ne servent à monter les points qu’à la fin du stage où ils sont cumulés sur un total qui ne cesse d’augmenter. Une fois tous les personnages débloqués, ces items ne servent plus à rien et ils ne montent pas les points durant les stages eux-mêmes donc inutiles sur la quasi totalité du jeu tant qu’on y joue parce que les personnages annexes se débloquent très vite (à tout péter j’ai dû débloqué le dernier après une quinzaine d’heures grand max).
Aucune frame d’invincibilité constatée : durant les combats, on peut recevoir des coups de tous les côtés (Streets of Rage oblige !). Seulement, une fois qu’on est tombé, il n’y a aucune frame d’invincibilité. Pareil durant certain mouvements qui paraissent être des esquives, qui n’en sont pas (sur le personnage d’Adam par exemple), ou même quand on revient sur le terrain après une mort. Du coup, quand on se retrouve à terre, certains adversaires peuvent encore atteindre le perso et il n’y a aucun moyens d’esquiver ou de se relever plus vite (autant dire qu’ils se relèvent aussi vite qu’un escargot asthmatique).
Là où les plus gros problèmes se posent c’est quand on commence à monter dans les difficultés ! En difficulté Facile, on commence le jeu avec 6 vies. Les vies sont remises à la base à chaque nouveau stage. On passe à seulement 2 vies en Normal et à 1 en Difficile. On voit déjà vite que ça peut être problématique quand on tient compte des précédentes observations.
Là où ça devient ennuyeux (pour ne pas dire autre chose) c’est que le niveau de difficulté ne tient pas seulement dans le nombre de vies, le nombre d’adversaires, leurs dégâts infligés, leur nombre de point de vie ou tout autre classique du même genre. Non non. La difficulté repose sur un autre classique qu’on ne connait que dans les mauvais jeux retro à savoir le taux de spam des attaques à distance, le nombre des adversaires qui en sont capables, les adversaires ultra mobiles qui se multiplient (ça se gère à la limite mais c’est quand même franchement casse-pied), et le nombre ahurissant de frames d’invincibilité dont bénéficient à la fois certains mobs et naturellement les boss.
Donc vous cumulez le fait que : des mobs spam le distance comme des malades (aidés par des mobs bouclier), avec une vie et des dégâts boostés aux hormones, et un emmerdement pas possible quand vous jouez certains personnages puissants mais très peu mobiles (bah oui faut les approcher les spamers !). Ajoutant ça à tout le reste, ça pourrit vite l’intérêt du jeu.
Et encore, pour l’instant je n’ai atteint que la version difficile du jeu. Il y en a encore deux niveaux de difficultés au-dessus, je ne sais pas si j’aurai la patience de faire les suivants.
Je passe les incohérences dans le gameplay du genre : durant le boss dans l’arène, pour éviter de se faire agripper, il suffit juste de sauter pour arrêter le boss dans sa course pour vous attraper, ou vous vous faites catapulter d’un bout à l’autre de la map en recevant certains coups/projection (sympa quand il y a des trous à l’autre bout de la map), ou alors des adversaires qui tirent en invisible puisque se trouvant dans une zone en dehors de l’écran.Ma conclusion sur ce jeu : j’étais assez content, voire franchement impatient, de le tester, d’y jouer, de m’éclater comme tous les autres opus dont j’ai pas mal usé les cartouches (oui j’ai encore les consoles chez moi). Au lieu de quoi bah, les premières heures sont sympa. Les premières difficultés donnent du challenge. Mais quand on commence à peine à monter dans les difficultés supérieures (ce qui arrive très vite), le côté nouveauté ou nostalgie (ou les deux pour des gens comme moi) s’envole très vite à cause de choix de gameplay qui pourrissent littéralement le plaisir du jeu.
ou:
Très fun sur les 5 premiers stages.
Du n’importe quoi à partir du stage 6.
A 1 heure près je demandais le refund.
Honnêtement écœuré: coller 10 mille ennemis sur un petit écran avec des hitboxes foireuses qui peuvent t’interrompre en plein milieu d’une furie ET qui ont la priorité au milieu de tes combos ET qui en prime peuvent te toucher alors que toi non (la hitbox des couteaux est complètement craquée) => une frustration insurmontable qui découle d’un game design amateur et indigne de Street of Rage remake (le jeu amateur).
Et la mécanique de "je bouffe de la vie avec un coup spécial que je peux récupérer en tapant des ennemis " est débile à souhait vu que, vu les priorités de coups énoncés au dessus, tes combos pour récupérer ta vie tu vas les perdre sans vraiment savoir pourquoi, créant encore plus de frustration.
Je continuerais à y jouer, au bout d’un moment je passerais les stages moisis (qui se terminent tous avec des boss pourris d’ailleurs, terriblement paresseux et vraiment cheap, aucun plaisir à les battre et les affronter) et je débloquerais les nouveaux persos mais il est clair que NON, ça ne vaut pas 25€ une finition de game design aussi torchée. :( -
“La megadrive, la meilleure 16-bit”
j’ai arreté de lire a ce moment, ca manquait de serieux
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Oui Monsieur !
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SUPER NES 4EVER BABY!
Ensuite la megadrive si t’es fan de cubique et que tu aimes le bruit de casseroles qui s’entrechoquent pour faire de la musique, ça se tient.
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Je quitte le wotw !
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@Sissi Tu prends le pain sur le chemin ?
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Ça m’a toujours fait marrer ces petites guéguerres atari st vs amiga, supernes vs megadrive, ps2 vs saturn, beatles vs stones, Macron vs Philippe etc…
En fait c’est juste des pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter les 2 consoles et qui se consolent (ah ah) en s’insultant entre pauvres… -
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@Georges-AbitboL a dit dans Streets Of Rage 4 :
Ça m’a toujours fait marrer ces petites guéguerres atari st vs amiga, supernes vs megadrive, ps2 vs saturn, beatles vs stones, Macron vs Philippe etc…
En fait c’est juste des pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter les 2 consoles et qui se consolent (ah ah) en s’insultant entre pauvres… -
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Prain, le mec on lui dit Stallone ou Schwarzy, il dit les deux.
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Maiden ou Metallica ? LES DEUX !
Nirvana ou pearl jam ? LES DEUX BORDEL -
laisse, il est dans la société de consommation, pris au piege, ne sachant pas faire un choix
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les Beattles ou Led Zep ? les 2 sont pas possible !
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Mais si bordel
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Bob Marley ou Bob Dylan ? Les deuuuuux
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marine le pen ou macron ?! ha pris au piege !
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@Georges-AbitboL a dit dans Streets Of Rage 4 :
Mais si bordel
il faut un camp, il faut une division, espece de hippie