Hand of Fate - La main du destin dans ta gueule !
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Mon “petit jeu” du moment.
Un mélange entre jeu de cartes, livre dont vous êtes le héros et beat’m’all à la batman , le tout sauce rogue-like. Hein ? What ? Tu veux pas nous rajouter du casse-briques et des QTE pendant que t’y es ? Ta gueule, c’est moi qui parle ! Toi ta gueule, moi aussi, j’te rappelle que t’es schizoARGHHHE…Bon, reprenons.
On lance le jeu, paf on atterrit sur l’écran qui occupera la majeure partie du temps de jeu.
Une table, un maître de jeu, des cartes, une zik d’ambiance foutrement réussie. On peut commencer.
pas le choix, il faut passer par le mode Histoire au début, le mode Infini planqué dessous n’est pas accessible au départ. C’est pas grave, le mode Histoire est déjà bien distrayant, et bon faut mieux y aller petit à petit, le jeu peut être très vicelard, puis on ne se lance pas dans un mode Infini avec un deck de cartes trop léger.Le mode Histoire se décompose en 4 rangés de 4 cartes, 3 cartes de chaque rangée représentant un"chapitre", la troisième étant le boss de la ligne, et la quatrième débloque un trophée filant divers bonus au joueur (tape plus fort, tout ça) et des bonus aux ennemis (sinon c’est pas drôle). De toute façon c’est liénaire et y’a pas de choix, vous débloquerez tout dans l’ordre, que ça vous plaise ou non. Au passage le mode Histoire n’est qu’une succession de parties, y’a pas d’histoire à proprement parler, enfin si vaguement, histoire qu’on peut résumer à “va tataner la gueule des boss sans raison particulière”
On choisit sa mission. Ensuite on construit son deck en fonction des cartes disponibles dans le jeu. Au début pas trop le choix, mais ça va vite s’étoffer par la suite. On a un deck pour l’équipement, un autre pour les “évènements”, paf roule Ginette.
Une fois le deck séléctionné on peut lancer la partie, le Master intègre ses propres cartes au deck crée par le joueur (ennemis, boutiques, saloperies vicelardes), mélange le tout avec une animation classieuse servie encore une fois par une chouette zik , et là on se retrouve avec des cartes posées sur la table, formant un parcours (qui peut être très linéaire ou au contraire un peu plus fouillé). Le but est d’atteindre la sortie de la zone actuelle pour rejoindre la suivante et débloquer un nouveau parcours, bis repetita jusqu’au boss. L’avancée est materialisée par un pion représentant le joueur et posé sur les cartes. On peut se deplacer où l’on souhaite, et il n’est pas obligatoire de retourner toutes les cartes d’un parcours,tant qu’on trouve la sortie ou le boss, c’est bon. On peut aussi revenir en arrière (pratique pour les marchands).
Mais il faut faire gaffe aux déplacements. On commence avec une certaine quantité de nourriture, chaque déplacement coûte 1 bouffe (et au passage régénère quelques points de vie au joueur), même si on revient en arrière sur un truc déjà visité. On peut évidemment looter de la bouffe et de l’or et autre équipement en fonction des évènements/combats. Ou en perdre. Quand on a plus de bouffe, chaque déplacement fait perdre 10Pv au joueur (on commence à 100, sauf bonus/malus particulier). Autant dire qu’il ne faut pas trop lambiner.
On démarre aussi avec un équipement minimum, dépendant de l’avancée dans le scénario (cf les trophées évoquées plus haut quand on gagne une “ligne”).Partant de là, tout peut arriver. Ou rien, comme dans la vie sexuelle des belges.
Chaque carte retournée offre une opportunité: mini-quête, boutique, piège, attaque surprise. Parfois on peut passer son chemin, parfois non. En général, au début du moins, il faut mieux essayer d’accomplir rencontres, ça permet de gagner des jetons bien souvent (pour débloquer de nouvelles cartes du deck à la fin de partie), de l’équipement pour la partie en cours, du pognon, de la bouffe. On peut aussi perdre du matos, se voir amputer de point de vie, ou carrément crever, mais c’est le jeu mon gars, si t’es pas content retourne jouer à AC.Régulièrement ça se termine en baston. Et là on bascule dans la partie beat’m’all. Une arène (assez petite), des ennemis (dont le nombre et le type dépendent du tirage par le Master). On peut de baseattaquer/contrer/esquiver/donner un coup de bouclier, les contre fonctionnent comme dans Batman/AC (avec l’icône de rigueur pour indiquer quand contrer). En sus on peut utiliser des capacités spéciales liées aux armes et des artefacts, sortent de pouvoir magiques (par exemple l’un d’eux permet de retrouver le niveau de vie du début de combat, pratique quand on approche de la fin et qu’on a morflé).
Tout ça se prépare sur l’écran principal de jeu, l’inventaire n’est pas accessible en combat, il faut penser à y jeter un oeil régulièrement, du moins quand on est bien avancé.
A noter que le contre ne fonctionne que si l’on possède un bouclier, donc si vous vous faites latter au début sans comprendre d’où vient le coup, c’est normal, gros nul.Si les premiers combats ne seront pas bien durs (esquive/tape), le jeu s’enrichit d’ennemis au fil de l’avancée dans l’Histoire, avec des capacités spécifiques pour certains. Untel devra être frappé d’un coup de bouclier avant de pouvoir être frappé avec l’arme, untel balancera des sorts, untel lancer des flèches empoisonnés etc etc Et tant qu’à faire, les arènes peuvent aussi s’enrichir de pièges, aussi mortel pour le joueur que les ennemis.
Quand on termine une partie, on débloque des jetons, le nombre dépendant des évènements réglés dans la partie. Certains débloquent de l’équipement, d’autres de nouveaux évènements et autres saloperies. LE deck s’enrichit assez vite, et on apprend sur les parties suivantes à optimiser celui-ci pour mettre toutes les chances de notre côté. Attention, les cartes nouvellements débloquées doivent être jouées une première fois pour avoir leurs descriptifs, idée intelligente qui pousse le joueur a tout tester.
Régulièrement on aura du tirage au sort (par exemple pour décider si vous allez survivre à une chute de pierres ), mettant en scène 4 cartes, le type de carte dépendant de la difficulté de l’évènement (on peut très bien se retrouver avec une seule carte “Reussite” et 3 “Echecs”).
Bref, en gros voilà, tout ça. Après c’est pas le genre de jeu sur lequel on passe 5H d’affilés, plutôt celui qu’on lance 1-2H par-ci par-là. Assez souvent quand même, c’est finalement bien accrocheur. Un rogue-like plus simple que ceux qu’on nous balancent dans la gueule régulièrement, mais pas facile pour autant.
Je pourrais aussi parler des bénédictions, des malédictions (imposant des bonus/malus sur la partie en cours), de l’excellente voix du narrateur et de ses répliques cyniques se foutant régulièrement du joueur avec classe (sans déc’, il est vraiment génial cet enfoiré), mais bon, fais chier, découvrez le reste par vous -même.
Par contre, si vous le pouvez, installez le jeu sur un SSD (4Go), sans être horripilants les loadings d’arènes sont juste assez longuets pour hérisser un peu, surtout quand on en enchaîne plusieurs. Mais pas assez pour couper l’envie d’y retourner. Ne vous laissez pas freiner par la partie beat’m’all un peu moche (Unity power), le jeu a un charme fou
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7/10 quoi
:tomatemozza:
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8/10
T’as perdu, fallait tirer la bonne carte. Et tu ne t’en tireras pas en fixquotant et en ôtant “carte” de mon post.
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Il m’intriguait celui là, j’y jetterais un œil bien que je ne suis pas fan de jeu de carte comme Hearthstone et autres. Même le Gwent, j’y touchais pas dans W3 passé deux-trois parties (faut dire que je visais le second run aussi)…
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Ca n’a pas grand chose à voir avec un jeu de"cartes" classiques.
On est plus dans le RPG-dungeon-crawler si tu préfères, les cartes ne servant qu’à déterminer quelles épreuves/items tu pourras croiser dans ta partie. -
Ok, beau résumé, tu mériterais de passer modo.
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gg cacao, ça donne envie de dire belote.
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et contre-kems !
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J’ai le jeu depuis samedi. J’y ai joué une heure et demie. J’ai eu plusieurs fois les mêmes situations puis j’ai quitté, un peu inquiet. C’est un peu reloud: le type avec le pain, le marchand, le ravin… Je commence une partie: ces trois trucs. Ça s’améliore ? Entre les combats un peu naze et les redites, il va pas faire long feu sur mon dd…
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Je fais un donjojn en tps, c’est exactement le même que j’ai fait samedi. Alors que c’est une nouvelle aventure. Ya une couille là.
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OK, l’elfe. WTF.
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Bon, c’est de la merde. J’ai déjà fait cette quête mais je peux pas en prendre une autre. :/
Les combats sont merdiques avec les effets de ralentissements, c’est naze comme un jour sans pain… Si je veux ce genre de merde, je vais sur Ryse. ou sur Batman,. A qui il reprend le style de combat mais ici c’est mal fait, sans aucune sensation dans les coups. On se contente de taper, appuyer sur Y quand il y a des éclairs verts sur la tronche des ennemis pour contrer, le tout avec slow motion/bullet time dégueu à foison, ce qui rend les bastons hachées, sans challenge. Je dis pas pour la suite mais j’ai quittée etj’ai pas envie d’en voir plus…
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Ptite bite.
Pour les donjons oui ça peut se répéter, idem les évènements (forcément ça dépend du deck de cartes), ça s’étoffe en avançant et en réussisant des quêtes ou butant des boss, sachant que même pour certains évènements il peut y avoir des différences (y’en a un qui me faisait toujours la même chose, jusqu’à a dernière fois où l’issue a changé).
Pour le reste bah c’est du rogue-like style, donc oui ça reste répétitif à l’usage, c’est un peu le problème du genre. Faut pas non plus y jouer 3-4H d’affilés. -
Nan, cherche pas à me con vaincre, les combats sont la principale barrière. Quand tu sors d’un witcher et que tu te tapes ça, pas moyen. Si encore, ils étaient plus speed, je dis pas.
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Bof j’y ai pas sépcialement fait attention perso, je m’attendais pas à du beat’m’all de malade vu le genre.
Arpès j’aurais trouvé plus cohérent avec le type de jeu d’avoir des bastons tour par tour façon Rpg de vieux con. -
Oui, voila, pas idiot: des combats tour par tour qui colle beaucoup à la thématique rpg. Pas ça en version plus naaaaaaaaaze: