BD - Le Complexe du Chimpanzé
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Dans le même genre j’ai aussi fini “Le complexe du chimpanzé” en trois tomes.
Une capsule spatiale tombe dans l’océan Indien à proximité d’un bâtiment de l’US Navy.repêchée et ouverte, elle se révèle habitée par deux hommes qui prétendent être Neil Armstrong et Buzz Aldrin, les deux célèbres astronautes appartenant à la mission Apollo XI ayant marché sur la lune le 21 juillet 1969.Le problème? Nous sommes en 2035, et les deux astronautes en question sont revenus sur terre où ils sont morts depuis longtemps.
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Ça donne vraiment envie le pitch, mais je ne la trouve nul part.
Je vais devoir faire appel à un Amazone. -
Bon, je l’ai lu et je suis un peu plus réservé.
Le dessin ne sert pas assez bien l’histoire. C’est tellement bordélique, que parfois on se demande ce que les personnages racontent parce qu’on n’a pas compris le dessin. Un exemple qui spoile rien du tout, dans le vaisseau spatial, les héros tombent sur quelque chose dans une salle et commencent à parler d’extra terrestre…parce que en fait, il y avait deux couchettes sur lesquels étaient mortes deux créatures…qu’on ne voit que partiellement, et très mal dessinées.Je ne suis pas fan de ce style de BD ou le découpage en planche est super mal fait, et qui s’inspire trop des réalisations de film, Le story board zappe trop de cases dans le but louable de fluidifier l’action, mais cela se fait au détriment de la compréhension de l’histoire. Autre effet, on se retrouve avec des planches entières dédicacées au dessinateur, qui offre certes de très beau tableaux, mais ce qui était autrefois apprécié une planche ou deux sur l’entièreté de la BD, est devenu maintenant la principale tare de la plupart des nouvelles séries. C’est un peu comme regarder un film à gros effet spéciaux dont l’histoire se résume à des mecs en bagnoles tunées qui cambriolent un escroc pour récupérer l’argent de leur meilleur pote.
Il suffit de lire une série comme Kookaburra chez Soleil (qui est devenu un vrai spécialiste de ce genre merdique), ou le vide intersidéral rempli parfois jusqu’à 90% de la planche.
Quand j’achète une BD, j’achète une histoire…pas un Picasso qui va me laisser la bouche ouverte, la bave aux lèvres à me demander furieusement ce que je peux bien ressentir et ce que l’artiste a bien pu vouloir exprimer.Je pense d’ailleurs que le scénariste a du en avoir tellement marre d’être si peu considéré, qu’il a torché la fin sans résoudre les petites énigmes qu’il a laissé tout au long du livre.
C’est dommage parce que le pitch était prometteur, et le premier tome assez réussi annonçait une belle série. On n’insistera jamais assez sur l’importance des choix artistiques. -
Bon, tu les revends alors ?
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Ouais, mais super cher, les planches sont superbes !!
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Essaie du côté des dentistes à Paris alors.