Robert Charles Wilson - Spin
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J’ai fini ça :
De la bonne SF, bien troussée, très très bien écrite avec une histoire qui mêle très habilement vie de tous les jours comme nous pouvons la vivre et SF.
Le pitch : un soir, les étoiles disparaissent du ciel, et les hommes se rendent compte qu’une barrière entoure la Terre. Cette barrière fait que le temps à l’exterieur s’écoule 1 million de fois plus vite (j’ai plus le chiffre exact en tête). Résultats, dans quelques années, le soleil explosera.Les trois premiers quarts sont vraiment très bien écrit, et on dévore le bouquin sans problème. Le problème justement vient du dernier quart qui est nettement moins bon et la fin qui est pas terrible et qui n’en est pas vraiment une.
Je connaissais pas l’auteur ce qui est visiblement un tort vu le nombre de bouquins primés qu’il a écrit.
Mais si toutes ses fins sont comme ça, ça va rapidement me gonfler ! -
Bon je suis en train de me taper Spin.
IL est chiant ton livre Salvation -
@'Monsieur said:
Bon je suis en train de me taper Spin.
IL est chiant ton livre SalvationEst-ce que je me plains de tes pavés sur les jeux vidéos ou sur Canard PC (alors que tu as tort… dernier exemple en date Paul Emploi… je… non rien)
Conneries à part: si t’accroche pas au début, tu risque de souffrir un poil surtout à la fin.
J’ai eu un peu de mal mais j’ai totalement accroché a ce mélange réel et une toute petite touche de SF aux énormes implications. Et puis le programme de recherche
T’en est où ?? -
Bah jutement j’aborde le derneir tiers, mais je ne te cache pas que je lis pas mal en diagonale, au moins pour savoir la fin…
600 pages pour savoir si Tyler va se taper Diane et si Jason va crever ou non(quoi j’exagère ?)
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Allez, je résume quelques lectures de mes vacances:
pour commencer, j’ai fini Mysterium de Wilson.
J’avais recommandé Spin du même auteur et je me suis donc procuré des écrits plus ancien.
Bon ben pour faire court : bof.Le pitch, suite à une expérience scientifique militaire, un village entier est transporté ailleurs, sur la Terre mais qui connait une histoire différente.
Si l’idée de base est pas mal, et l’effort apporté à la description sociale de ce monde nouveau sont appréciables, le reste du récit a le cul entre deux chaises.
Le récit est trop long et s’enlise dès le premier tiers. Pas assez d’interactions entre les “mondes”, des relations entre personnages prévisibles et une explication finale bâclée font que ce livre, a mon sens rate le coche. C’est loin d’être nul mais c’est un poil lent et monotone.
Soit il faisait plus long, comme deux tomes par exemple, et on découvrait plus sur la nouvelle société, soit plus court, moitié moins, et le tout se lisait d’une traite. -
Encore un livre de Wilson.
Celui là c’est Blind Lake
Le pitch :
_Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle «le Sujet», mais que tout le monde surnomme «le homard», à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine. Que se passe-t-il à Blind Lake ? _Après trois livres de Wilson, il est toujours amusant de retrouver le squelette scénaristique commun a tous ses livres que j’ai lu. L’enfermement, le science et les relations humaines sous contrainte psychologique (ici la quarantaine).
C’est le meilleur livre de lui que j’ai lu, tout est bien amené, les personnages, bien qu’un peu caricaturaux, le journaliste sombre avec un lourd secret mais qui est forcément le gentil, la gentille scientifique gentille qui a une fille gentille mais bizarre, etc.
Néanmoins, les vrais stars c’est le “sujet” et “Blind Lake” en eux mêmes. Le fait que personne ne comprenne son fonctionnement exact, et les nombreux questionnements entraînés par la quarantaine subie amène petit à petit le lecteur à se poser plein de questions.
Le dénouement est un peu prévisible surtout les personnages vont s’enfoncer dans ce que l’on attend d’eux mais le charme opère et on est content d’avoir fini le livre en se disant que c’était une putain de chouette histoire !